Le CAP de Caliméro

Note pour les abonnés : c’est tellement la loose aujourd’hui que j’ai fait une mauvaise manipulation qui m’a fait publier l’article avant même d’avoir pu l’écrire.
Note pour tout le monde : la photo prise samedi dans le métro n’a rien à voir mais comme la plupart de mes abonnés se contentent de regarder les images selon leurs propres aveux, ça leur fera quelque chose à regarder.


 

Le contexte :
– après m’être écrasé un doigt dans le rail de la scie circulaire ce qui me vaut un ongle en décomposition dont je vous épargnerai la vue,
– après m’être fait tomber un établi dessus,
– après avoir survécu aux nombreuses perturbations et déviations du RER B dont le summum a été atteint jeudi dernier : j’ai attendu (attendu il n’est jamais venu… zaï zaï zaï zaï) une heure et demi et joué avec deux mille personnes à « d’où donc qu’il part le RER ? » dans les couloirs de la gare du Nord pour au final renoncer… et passer une délicieuse journée avec mes copines de formation et d’infortune à la biennale des métiers d’art sous la coupole de du Grand Palais :)

Le sujet :
J’ai reçu ma convocation pour les épreuves du CAP.
Alors que tous mes camarades passent leur examen dans Paris intra-muros ou à Gennevilliers les 29 et 30 mai prochain, nous sommes deux pestiférés qui passerons leur première épreuve les 23 et 24 mai à La Varenne Saint Hilaire dans le fin fond du Val de Marne.
Sachant que les épreuves débutent à 8h, que nous sommes convoqués à 7h15, qu’il faut 45mn sans embouteillage pour rejoindre le centre d’examen et qu’il me faut au moins une heure pour émerger de chez moi avec quelques neurones, quel âge affichera mon visage le 23 mai prochain ? Vous avez 2 heures.

A cela s’ajoute : que je ne suis pas du tout du tout au point pour le CAP qui commence donc par l’épreuve la plus importante qui consiste à construire un meuble en deux jours / que j’ai raté le CAP blanc du mois de janvier pour cause de grippe / que mes copains auront le même meuble à construire et qu’ils auront donc grâce à moi une mine d’infos sur les erreurs à ne pas commettre (celles que j’aurais faites avec un peu de chance) et 6 jours pour s’y préparer.

C’est là que Caliméro entre en scène : c’est vraiment trop injuste.

En plus ce mois de mai est plein de ponts et de jours fériés alors que pour la première fois de ma vie je veux aller bosser tous les jours ! Je veux m’entraîner à utiliser les machines et réviser tout ce qu’il me manque pour me sentir un peu plus au point.

Et la cerise sur le gâteau : je suis arrivée ce matin à l’école pour découvrir que le bâtiment était inondé. Une canalisation a cédé. On a passé la matinée à écoper et balayer des litres et des litres d’eau (une grosse fuite pendant un week-end de 3 jours, ça fait beaucoup de dégâts).
Reste à savoir si les machines seront en état de marche demain… j’en doute. Autant de jours de perdus dans la préparation de mon CAP. Et de ma formation.
C’est pas gagné.

Je vais rentrer dans ma coquille.
(mais avec mes bouquins de technologie, mes annales de CAP et le tout sur la pelouse du parc Monceau)

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