Mon premier réflexe a été de chercher des artisans du bois dans mes réseaux sociaux professionnels. Un mail à un premier ébéniste, un peu au hasard, pour lui demander conseil, une réponse sympathique quelques heures plus tard m’invitant à un échange téléphonique aucours duquel il me donne plein d’informations utiles.
Puis ce fut une jeune femme qui s’était reconvertie dans l’ébénisterie et dont j’avais lue l’histoire dans un magazine. Encore une fois, un accueil chaleureux, vrai, dans son atelier cette fois, me permettant de donner un peu plus de corps à mes projets encore parfaitement virtuels.
Et puis un troisième qui accepte de me prendre en stage pour valider mon projet à condition que je trouve une convention de stage. Un couple de menuisiers qui prennent des heures de leur temps pour m’expliquer leurs parcours, étudier avec moi les différentes formations possibles, me donner des contacts.
Un ami d’ami avec lesquel je passe une heure au téléphone et alors que je m’interroge et m’affolle « mais comment est-ce qu’on prend une décision aussi radicale ? Sur quoi fonder un tel changement de vie ? », m’apporte une réponse évidente et lumineuse dont je mesure chaque jour la portée : « mais Claire, c’est la joie ».